[Crazy. Stupid. Love.]

Les années s'accumulent, et puis, pouf, voilà, rideau. Ah ah. Profitons-en, va. Combien d'yeux, combien de coeurs? Et puis, on souffle sur le sable, grain par grain le portrait s'efface, le sourire disparait... Jusqu'à ce que la marée l'emporte, loin, si loin...

Ce ne sont que des chiffres, il y a tellement mieux derrière. Ramène-moi chez moi, ramène-moi à la Terre, ramène-moi aux montagnes. Un tel fatras, un tel bordel. Chante, danse, écris. Sois créatif, invente, imagine, développe, sublime le monde; met plus de couleurs sur ta palette. J'ai habillé les sommets des plus belles parures, la neige, le vent, la forêt. Surpasse-toi, retravaille tes propos jusqu'à l'excellence. Tu chutes, tu remontes. Et quand bien même tu pleures, eh bien, sèche tes larmes. Le train n'attends pas. Il faut arriver au plus tard deux minutes avant le départ du train. Alors, prends de l'avance, ne perds pas ton temps à regarder la carte, tu trouvera. Même si tu dois te paumer dans les couloirs qui puent la pisse, même si tu dois demander ton chemin, qu'importe. Tu sais que tu finira sur ce quai. Et puis, ton montera dans le train. Et p'têt même bien qu'tu tiendra les portes ouvertes pour les retardataires... Parce que c'est comme ça que tu es.